le blason de VELORCEY
En France, c’est au XIe siècle qu’apparaissent les premiers blasons au sein de la chevalerie. Peints sur les écus des chevaliers, ils ont pour fonction de permettre l’identification et la reconnaissance des combattants sur les champs de bataille. Les chevaux ont très souvent des housses ou des têtières avec les blasons dessinés dessus.
Tout comme les noms de familles, les blasons deviennent héréditaires, utilisés comme marque d’appartenance.
Le village, la seigneurie et le moulin appartenaient à la commanderie des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, puis de l’ordre de Malte de La Villedieu-en-Fontenette.
Velorcey était un fief dépendant de la Maison du Temple de Villedieu-en-Fontenette. La maison du Temple se trouvait à côté de l’église. La maison des chevaliers de Malte fut démolie en 1832/1834 et remplacée par la maison commune et l’école.
Le blason de Velorcey est constitué de tranchés qui divisent l’écu en deux partie égales par une ligne diagonale allant de l’angle dextre du chef à l’angle senestre de la pointe.
Le tranché 1 est d’argent à la croix de gueules. Introduite en 1147, la croix de gueules ou « croix de vermeille » selon une expression médiévale devint vite le signe exclusif du Temple.
Le tranché 2 est de sinople (un des émaux héraldiques de couleur verte) à la roue du moulin d’argent. La roue du moulin rappelle la présence très ancienne du moulin du ruisseau des Combes.
L’argent signifie espérance, pureté, innocence, humilité, beauté, victoire, félicité, blancheur. Sinople, en blason d’armoirie des vertus, signifie force et est marque d’honneur, de liesse, d’amour, de courtoisie, de beauté et de jeunesse.
La croix de gueules (rouge) est une symbolique templière qui signifie charité et représente une marque de haute magnanimité, vaillance, hardiesse. Des quatre éléments, le feu, elle symbolise le martyr par le feu de Saint-Laurent, patron de Velorcey.