VELORCEY autrefois

Sous l’Ancien Régime, c’est-à-dire avant la Révolution française, notre village était à vocation agricole et avait des liens avec l’ordre de Malte, un ordre militaire et religieux fondé au temps des croisades. Plus particulièrement, Velorcey était un membre de la commanderie du village voisin de La Villedieu-en-Fontenette fondée par cet Ordre et avait pour seigneur son commandeur, un chevalier de Malte.

Peu après la reconquête des lieux saints par les chrétiens à la fin du XIe siècle, l’ordre de Malte, à l’origine appelé ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, fut fondé pour assurer la protection et les soins aux pèlerins qui se rendaient sur les lieux saints. En retour de ces services et bienfaits, les Hospitaliers reçurent des biens fonciers, des droits et des revenus de la part de princes ou des puissants seigneurs. Ils se virent ainsi à la tête de domaines qu’ils firent administrer par ce qui s’appellera une commanderie. La commanderie de La Villedieu fut fondée vers 1170. Elle possédait des biens, des droits ou des revenus dans une trentaine de villages de Haute-Saône et avait à sa tête un commandeur. Celui-ci était le seul seigneur de La Villedieu et de Velorcey (Voir Le blason de Velorcey). Il était aussi co-seigneur dans d’autres villages, comme à Meurcourt où le seigneur principal était le baron de Faucogney. L’ensemble des biens et des revenus de la commanderie était généralement affermé par un fermier général qui lui-même sous-affermait aux paysans des différents membres. Le paiement des baux se faisait par grains pour les champs et en argent pour les prés. Lors de la Révolution, les ordres de chevalerie furent supprimés et les biens de l’ordre de Malte furent séquestrés et vendus comme biens nationaux.

Propriétés et droits du seigneur du village

Appartenaient à l’ordre de Malte à Velorcey, un moulin, un four, des terres et des prés autour du village et un étang qui se situait au bord du ruisseau de la prairie, en limite du territoire de Conflans.
Le moulin était loué à un meunier qui se rémunérait en prélevant une partie de la farine produite. Les bailleurs du four devaient au commandeur une rente annuelle en nature de fromage et se payaient auprès des habitants en prélevant un pain sur vingt. Chacun était obligé d’aller faire moudre ses grains en ce moulin et de cuire ses pâtes dans ce four sous peine d’amende. Les ruines du moulin sont toujours visibles au bord du ruisseau du village. Quant au four, il se trouvait en la petite rue, aujourd’hui rue basse.
Au XVIIIe siècle, les biens fonciers possédés par l’ordre de Malte consistaient en 32 ha de terres labourables, répartis en quatorze parcelles, et en 11 ha de prés, dont le pré de la Lauchère et le pré Saint-Laurent en bordure nord du village. De l’autre côté, les biens dits de « roture » appartenant à des particuliers comportaient 286 ha de terres, 53 ha de prés et 26 ha de chènevières. Avec 9,4 % des terres et 16,7 % des prés, l’ordre de Malte était le plus gros propriétaire de Velorcey. De plus, les différentes pièces de terres et de prés qu’il possédait étaient d’une superficie nettement supérieure à celle des particuliers, et aussi de meilleure qualité. En 1793, les terres de l’ordre de Malte étaient affermées pour 1365 livres et les prés pour 757 livres. Rappelons qu’une livre équivalait à 1 franc, à vingt sols ou sous, et qu’un sol était égal à 12 deniers. En 1793, l’ensemble des biens de l’ordre de Malte seront vendus à Nicolas Laroche de Velorcey pour la forte somme de 123 000 livres. Celui-ci les revendit par la suite et ils passèrent entre les mains de différents propriétaires.
En dehors de l’affermage de ces biens fonciers, le commandeur de La Villedieu percevait aussi sur les habitants de Velorcey un impôt en nature appelé la dîme, qui correspondait généralement à 1/10e de la récolte (froment et avoine). Jusque vers l’an 1600, cette part de la récolte était stockée dans une grange aux dîmes située à peu près à l’emplacement de l’actuelle mairie. Après sa destruction, les habitants continuèrent d’appeler ce lieu « le temple », ce qui était une erreur puisque les Templiers n’ont jamais été présents à Velorcey. Autre erreur que l’on rencontre encore aujourd’hui, la soi-disant présence à Velorcey, jusque vers 1830, d’une maison des chevaliers de Malte, laquelle n’a jamais existé.
Les paysans devaient aussi payer une petite taxe annuelle de six sous sur les bêtes tirant la charrue et participer à des corvées. C’était un service de bras que devaient rendre gratuitement les paysans à leur seigneur pour exploiter ses terres et ses prés. Une corvée durait une journée pendant laquelle le seigneur était tenu de nourrir les participants. Il y avait les corvées de labour, au nombre de trois chaque année et dues par ceux possédant des bêtes de trait, et les corvées de fauchaison qui étaient dues par les chefs de ménage. Le nom de certains lieux-dits rappelle le nom de cette ancienne obligation, comme la « corvée des champs chardon ». Une autre redevance, la cense, était due par les héritiers de ceux qui, il a bien longtemps, s’étaient vus accorder des terres par leur seigneur. Généralement, les différentes redevances se payaient à la Saint-Martin, ou à la Saint-Pancras pour une autre modeste redevance collective appelée « les collonges » et en nature de céréales.
Un des principaux droits du seigneur commandeur à Velorcey était celui d’exercer la justice. Pour cela il nommait des officiers chargés de réprimer les délits plutôt mineurs tels que la coupe illicite de bois en forêt ou le pâturage du bétail en des lieux interdits. En 1665, les habitants furent condamnés à une amende de 50 livres pour avoir mené un bal le jour de la fête patronale. En 1526, ce furent les officiers de la justice du seigneur qui arrêtèrent le nommé Nicolas Martin de Velorcey qui avait assassiné sa femme. Ce fut cependant une autre juridiction qui appliqua la sentence finale. Enfin, l’autre droit contraignant exercé par le seigneur était celui dit « de mainmorte » : si une personne venait à décéder sans laisser d’héritiers vivant avec elle tous ses biens étaient confisqués au profit du seigneur.

L’exploitation des biens fonciers

Toutes les terres, celles du seigneur comme celle des particuliers, étaient exploitées selon un assolement triennal, c’est-à-dire en pratiquant une rotation des cultures tous les trois ans : une année un champ était ensemencé en blé, l’année suivante en avoine et la troisième il était laissé en jachère pour que la terre se repose. Les rendements étaient faibles, d’environ 7 quintaux/hectare. Les parcelles de pré étaient de très petite superficie et imbriquées les unes dans les autres. Aussi, afin de ne pas piétiner et endommager les prés des voisins, les dates de fauche étaient fixées par une décision collective, appelée « ban », à un jour précis où chacun devait se retrouver au même lieu.

Les habitants de Velorcey signataires du ban fenaison de 1770.

Après les foins, certains prés étaient mis en ban pour les seconds fruits, c’est-à-dire interdits de fauchaison avant les regains. Les autres pouvaient être pâturés, mais uniquement en regroupant les bêtes sous la conduite d’un pâtre embauché par la communauté. Le pâturage se faisait aussi sur les jachères et dans la forêt, notamment pour les porcs conduits à la glandée en automne. On tirait aussi de la forêt les branches d’arbustes qui servaient à lier les gerbes lors de la moisson. Les labours et charrois se faisaient principalement à l’aide de bœufs. En 1700, une paire de bœufs valait 120 livres ou francs, et une vache 30 livres. Quant au seigneur, il avait une obligation, celle de fournir le taureau communal.
Pendant des siècles, les bois situés entre Velorcey et Conflans ont été indivis. La situation était d’autant plus compliquée d’un point de vue juridique que Velorcey faisait partie de la Franche-Comté alors que Conflans dépendait de la Lorraine. C’est pourquoi jusqu’au XVe siècle l’usage de ces bois communs fût l’objet de bien des conflits. En 1496, un traité d’accord fut signé au Château d’Oricourt. Il définissait les droits de chaque communauté dans les différentes parties de la forêt, notamment quant à la coupe des arbres, au pâturage du troupeau et à la conduite des porcs à la glandée. Le partage des bois avec Conflans comme nous le connaissons maintenant a été réalisé peu après la Révolution.

La population

En 1616, il y avait environ 200 personnes à Velorcey. Mais vint la guerre de Trente Ans qui, en 1636 plus particulièrement, apporta désolation et famine. Comme dans bien d’autres villages, 80 % des habitants de Velorcey disparurent, de sorte qu’il n’y resta que cinq familles. On se souvint longtemps après des exactions de ceux que l’on appela « les Suédois ». La paix revenue, après le traité de Wesphalie conclu en 1648 sous le règne de Louis XIV, puis après le rattachement de la Franche-Comté à la France en 1678, la population de Velorcey se reconstitua progressivement, notamment grâce à l’arrivée d’émigrés venus des régions voisines.
En 1775, la population était enfin rétablie et on comptait à Velorcey 212 habitants répartis en 60 ménages et cinquante-deux feux. Parmi ces habitants, on ne comptait pas moins de vingt-neuf Ragonnet, huit Briaucourt, huit Laprévote et six Hory. La moyenne d’âge au moment des décès se situait alors vers 60 ans. La population animale avait elle aussi augmenté puisqu’à la même date on comptait 15 chevaux mâles, 21 juments (non imposables), 32 bœufs, 30 vaches, 20 veaux et génisses, 24 porcs et 40 moutons. La population de Velorcey atteindra son maximum en 1861, avec 352 habitants.

La vie publique

Pour chaque décision à prendre dans le village, les habitants étaient assemblés au son de la cloche sur la place publique. Ce n’est qu’après la Révolution que sera institué un conseil municipal avec un maire à sa tête et que l’on se réunira dans une salle de mairie. Les assemblées place publique étaient, entre autres, convoquées pour l’embauche d’un recteur d’école (ancien nom de l’instituteur). L’enseignement était à la charge de la communauté et des parents et le contrat d’embauche se faisait généralement pour une durée allant de 3 à 6 ans. L’engagement de cet enseignant devait être approuvé par le curé de la paroisse, car son rôle était bien plus celui d’un sacristain que d’apprendre quelques rudiments de lecture, d’écriture et de calcul aux enfants. Il devait assister le curé dans l’administration des sacrements aux malades, sonner l’angélus matin midi et soir, sonner la cloche pour prévenir de l’arrivée d’un orage, car on croyait alors que cette sonnerie éloignait la foudre, une œuvre du diable. Le recteur d’école devait aussi tenir l’église propre et chanter la messe. Ce n’est qu’à partir de 1834 que Velorcey disposera d’un bâtiment d’école et d’une mairie toutes deux construites spécifiquement pour cet usage.

La vie religieuse

Sous l’Ancien Régime, il n’y avait pas de curé titulaire à Velorcey. L’église était desservie par le curé de Meurcourt qui officiait seul ou par l’intermédiaire d’un vicaire qu’il nommait et entretenait. Le vicaire était un prêtre adjoint à un curé pour desservir sous son autorité une paroisse. Le curé de Meurcourt était nommé par le commandeur, lequel lui accordait comme salaire une portion congrue qui en 1769 était de 150 livres par an. Le curé ou son vicaire bénéficiaient en plus de ce qui s’appelait les droits curiaux, c’est-à-dire de ce que les paroissiens devaient payer pour la célébration des baptêmes, mariages et sépultures. Le tarif de ces célébrations dépendait de la richesse des personnes concernées, diminuant de ceux qui étaient classés riches vers les moyens et les pauvres. S’ajoutaient des petites sommes à payer pour les fiançailles faites à l’église, les lettres de consentement à un mariage, des prières, les processions où l’on demandait à Dieu de bénir et faire fructifier les travaux des champs et la bénédiction des maisons. Lors d’obsèques, le curé avait aussi le droit de garder pour lui le suaire ayant entouré le défunt. Le curé ou son vicaire pratiquait aussi une cérémonie très particulière et modestement tarifée : le relèvement des femmes accouchées. Celles-ci étaient considérées comme impures aux yeux de l’Église catholique et avant de retourner aux offices pour la première fois après leurs couches elles devaient recevoir à la porte de l’église la bénédiction du prêtre et participer à une cérémonie d’Action de grâce dite « relevailles ».
Le mariage se pratiquait surtout entre gens du même village, ou de villages voisins. Comme de nos jours, il était précédé de la publication des bans ce qui permettait notamment de s’assurer que les futurs époux n’avaient pas un trop fort degré de parenté, c’est-à-dire n’étaient pas consanguins en dessous du quatrième degré. Mais une dispense (payante bien sûr) pouvait être obtenue de l’Archevêque. L’âge de la majorité était alors de 25 ans, âge en dessous duquel le consentement des parents au mariage était nécessaire.

L’ancienne église

Autrefois, l’église de Velorcey se trouvait dans l’enceinte du cimetière, le même qu’actuellement. Elle ne mesurait que 22 m de long sur à peine 7 m de large et son clocher carré de 20 m de haut se situait au-dessus de l’intersection de la nef et du chœur, parties de l’église séparées par une clôture. Ce n’est que vers 1700 qu’une sacristie lui fut adjointe. Cette église était peu salubre et nécessitait de fréquents entretiens, à la charge des habitants. Ceux-ci devaient aussi fournir les objets du culte, même s’il arrivait que le seigneur commandeur fasse quelques dons. Bien qu’agrandie en 1829 de quelque 5 mètres et pour un coût voisin de 10 000 francs, la vieille église de Velorcey se révéla vite insuffisante pour accueillir la population croissante du village. Sa démolition fut décidée en 1863 et pour cela il en coûta 877 francs. Une partie de ses matériaux, moellons et pièces de charpente notamment, d’une valeur estimée à 1759 francs fut utilisée pour la construction d’une nouvelle église, plus spacieuse et plus au centre du village. Quelques décorations de cette ancienne église se trouvent aujourd’hui dans la nouvelle. Il s’agit d’un crucifix, d’une vierge de pitié placée dans la chapelle latérale droite et d’un marbre sacré gravé de cinq croix de Malte qui, comme autrefois, est incrusté dans la table de l’autel.
Plan de l’ancienne église tel que reconstitué à partir de ses descriptions aux XVIIe et XVIIIe siècles (dessin R. Groscolas). A) Auvent ; B) nef ; C) avant chœur ; D) chœur ; E) sacristie. 1) Bénitier ; 2) Confessionnal ; 3) Escalier d’accès au clocher ; 4) Chaire ; 5) Fonts baptismaux ; 6) Autels-oratoires ; 7) clôture de chœur surmonté d’un crucifix et des statues de la Vierge et de Saint-Laurent (carrés verts) ; 8) Balustre ; 9) Autel principal ; 10) Retable et tabernacle ; 11) Statues de la Vierge et de Saint-Laurent ; 12) Garde-robe.

Vierge de pitié ou pietà datée du XVIIe siècle dans la chapelle latérale droite de l’actuelle église de Velorcey (cliché R. Groscolas).

La Révolution et une nouvelle église

            Suite à la Révolution de 1789, l’ordre de Malte fut supprimé, ses biens vendus et le régime féodal aboli. L’administration du village devint de la responsabilité d’un conseil municipal, sous le contrôle étroit de l’administration préfectorale. Dans la première moitié du XIXe siècle, ce conseil eut à résoudre un long contentieux, celui concernant le statut de l’église du village. De ce statut, succursale, chapellenie ou…rien, découlait non seulement sa desserte, mais son existence même en tant que lieu de culte. Pour pouvoir bénéficier du service d’un curé, l’achat coûteux d’un presbytère et l’engagement à payer ce curé fut nécessaire, mais pas suffisant. Velorcey fut rattaché à l’église de Meurcourt et pendant quelque temps les habitants durent se rendre dans ce village pour participer aux offices. Pire, et même s’ils s’y refusèrent, à un moment donné les habitants de Velorcey furent contraints de participer aux frais d’achat du presbytère de Meurcourt, de participer à l’entretien de son église et d’y transférer leurs cloches et leurs objets du culte. Inutile de dire qu’alors les relations entre les deux villages n’étaient pas au beau fixe.

            La construction d’une nouvelle église fut décidée en 1863. Il fallut alors convaincre l’administration préfectorale et l’Archevêché de la nécessité d’une telle construction et de la capacité des habitants à la financer. Ce n’est qu’en 1868 que l’accord préfectoral fut acquis et que la construction, financée principalement par la vente du quart de réserve de la forêt, put commencer. Auparavant, il avait fallu acquérir les terrains nécessaires et démolir les deux maisons sur lesquels elles se trouvaient.

            Le projet de construction fut confié à l’architecte Charles Colard, de Lure. La nouvelle église, de style néogothique à une seule nef et avec deux chapelles latérales devait faire 25 m de long, 7 m de large dans la nef et 15 m au niveau des deux chapelles latérales. Le clocher d’une hauteur de 19 m serait surmonté d’une couverture en forme de flèche d’une hauteur de 15m. La mise à prix des travaux était de 46 198 francs et ce fut le sieur Benjamin Renaud, entrepreneur à Fontaine-lès-Luxeuil qui en juillet 1868 obtint le marché. Les travaux commencèrent le 15 septembre 1868 et se terminèrent le 28 octobre 1870. Le coût final fut de 51 406 francs, auquel se rajoutèrent ultérieurement quelque 5 000 francs pour le mobilier. La fabrication des bancs, des stalles et des fonts baptismaux fut en 1890 l’œuvre de Charles Michaud, de Conflans. En 1894, ce fut François Grosjean de Vesoul qui réalisa les autels des chapelles latérales. Parmi les nouvelles ornementations, on trouve dans celle de gauche la statue de Saint Laurent, le patron de l’église et du village. Il est représenté tenant de sa main gauche l’objet de son martyr, un grill sur lequel il fut rôti en l’an 258. Quant aux deux cloches, elles datent de 1831 et 1895.

            De nos jours, suite à la déchristianisation et au manque de prêtres, l’église dont l’entretien est toujours à la charge de la commune est devenue un bâtiment inutilisé. Finies les messes dominicales où les habitants du village revêtus de leurs « habits du dimanche » se retrouvaient pour partager un moment de rencontre, échanger les dernières nouvelles et, au moins pour les hommes, communier autour du traditionnel apéro au bistrot du village.

            Pour en savoir plus, on peut consulter les deux livres écrits par René Groscolas d’où est tiré ce résumé. L’un s’intitule « Velorcey au temps de l’ordre de Malte » et l’autre « L’église de Velorcey du temps de l’ordre de Malte au XIXesiècle ». À cela s’ajoute un document sous forme de pdf intitulé « Velorcey au XIXe siècle ». Il rassemble de nombreuses informations publiées dans la presse locale, précieux témoignages de la vie au village. Ces ouvrages et documents peuvent être obtenus auprès de l’auteur, à l’adresse mail : alex.villedieu@sfr.fr.

De nos jours, cette croix à l’entrée est du village, datée de 1767 et gravée d’une croix de Malte, rappelle que jusqu’à la Révolution française un commandeur de cet Ordre fut le seigneur de Velorcey (cliché R. Groscolas).

Toutes ces informations vous sont transmises grâce aux recherches (archives départementales de Vesoul, Besançon, Lyon) et au travail remarquable de M. GROSCOLAS René dont j’ai fait un bref résumé mais que vous pourrez consulter dans les 2 livres qu’il a écrit, l’un s’intitule « Velorcey au temps de l’ordre de Malte » et l’autre « L’église de Velorcey du temps de l’ordre de Malte au XIX siècle » Ces 2 livres « histoire et église de Velorcey » sont en vente, pour leur achat contacter M. GROSCOLAS.

D’autre part, il a réalisé un document intitulé « Velorcey au XIX siècle » illustré par une multitude d’informations concernant l’histoire de Velorcey. Celui pourra vous être envoyé gracieusement en version PDF en formulant votre demande par mail à M. GROSCOLAS : alex.villedieu@sfr.fr